
C’est le premier film français en compétition au festival de Cannes cette année, "Les Misérables", qui met en scène une bavure policière dans une banlieue plombée par la misère et l’inaction de l’Etat. Une fiction coup de poing, signée Ladj Ly, déjà comparée au film "La Haine", sorti il y a 24 ans. Le film suit Stéphane, un policier muté à Clichy Montfermeil, et dont la première intervention avec ses deux coéquipiers va tourner au drame. Le réalisateur d'origine malienne, Ladj Ly, connaît bien ce quartier où il vit toujours, et qu'il filme depuis son enfance. Il y a même ouvert une école de cinéma pour aider les jeunes talents. Dans cette interview, il explique comment il a monté ce projet, dans un milieu pas facile d'accès, alors qu'il se retrouve en compétition face à Pedro Almodovar, les frères Dardenne ou encore Ken Loach.
Extrait du JT "64'" - Edition du 15/05/19
Chronique : Pascale Bougaux