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Bouchera Azzouz est « fille de daronne et fière de l’être ». C'est ainsi qu'elle titrait son livre, publié en 2016, dans lequel elle rendait hommage à sa mère marocaine arrivée en France dans les années 60. Le travail de cette auteure et militante a toujours été traversé par les questions de l’identité et de l’immigration, traitées par le prisme du féminisme. Invitée sur le plateau du Journal Afrique, elle nous parle de son dernier documentaire, « On nous appelait beurettes ». Elle y raconte, à travers sa propre histoire, la place toute particulière des filles d’immigrés maghrébins. Tiraillées entre l’injonction d’être des modèles d’intégration, d’être les garantes de l’honneur de leur famille exilée et le rejet d’une partie de la société française dont elles sont victimes.
Extrait du Journal Afrique du 28/01/2019