Biographie
André Ceccarelli est l’un des pères de la nouvelle génération de batteurs en France. Né en 1946 à Nice, « Dédé » monte à Paris dix-huit ans plus tard pour jouer avec les Chats Sauvages. Il accompagne Aimé Barelli, Eddy Mitchell, puis multiplie les « séances » de studio dans les contextes les plus divers de Tina Turner à Claude Nougaro. Batteur « tous terrains » aussi à l’aise dans le jazz, le rock ou les variétés, « Dédé » joue avec les plus grands, de Stan Getz à Michel Graillier, en passant par Dexter Gordon, Marial Solal, René Thomas, Didier Lockwood, Dee Dee Bridgewater ou son propre trio composé de Thierry Eliez et Jean-Marc Jaffet.
Capable de passer du binaire au ternaire avec une rare aisance et élégance, il possède une carte de visite impressionnante grâce à sa facilité d’adaptation aux différents styles. Mixant à merveille entre elles les différentes parties de sa batterie, choisissant dans l’instant les mariages de timbres les plus pertinents, l’artiste créé un véritable discours musical se fondant intimement avec celui de ses partenaires.
Quelques soient ses collaborations les plus fameuses dans le domaine de la variété (Nougaro, Vartan, Salvador…), c’est sa carrière de jazzman que l’on retient, récompensée en 1998 par le Grand prix du jazz de la Sacem.
En 2004, ce monstre sacré de la batterie décide de prendre le temps de s’amuser avec ses amis, loin des contraintes de styles. Il procède à l’enregistrement d’un double album intitulé « Carte blanche » comprenant une face studio et une autre enregistrée en direct depuis le Duc des Lombards à Paris en juin 2003. « Carte blanche » célèbre les retrouvailles du batteur niçois avec ses amis de longue date, John McLaughlin, Bireli Lagrène, Richard Galliano, Stefano di Bassista, Sylvain Luc et Didier Lockwood. Une bonne tranche de jazz européen tour à tour magistral, technique, virtuose et stylé… Que du bonheur !