Musique

Antoine Chance

Nom de naissance
Antoine Chance
Né le
02/01/1983
Genre musical
Chanson française
Pop rock
Pop française
Nationalité
Belgique
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Biographie

Elevé dans la campagne belge, à quelques encablures de Bruxelles, Antoine Chance baigne dans la culture dès son plus jeune âge : piano à six ans puis guitare électrique à l’adolescence pour reprendre les classiques de Nirvana, dont il photocopie les pochettes d’albums pour décorer les murs de sa chambre.

A la maison, on écoute les Beatles, Souchon, Renaud, Bach, Mozart. L’art est omniprésent dans la famille : son père dessine, un de ses oncles est artiste contemporain, l’autre est dans le graphisme, son grand-père distribuait des films de Polanski… "J’ai l’impression que l’envie de faire de la musique a toujours été là".

Le bac en poche, le jeune Antoine traverse la Manche pour développer sa passion. Il part étudier la musique à Chichester dans le Sussex anglais, rencontre des musiciens, joue dans des bars, prend des cours d’harmonie et de solfège. Le panthéon pop d’Antoine est d’ailleurs, sinon strictement britannique, très anglo-saxon : il admire les deux premiers albums de Coldplay, la mélancolie de Bon Iver et Radiohead. Chez les Français, il place Alain Souchon sur le podium, juste devant Brassens, Camille ou JP Nataf.
 
De retour en Belgique, Antoine délaisse un temps la musique. "Ma façon de m’opposer à mon héritage familial ça a été d’arrêter la culture et de me lancer dans le commerce! J’ai voulu monter un bar. Mais la musique me manquait trop". Le jeune homme intègre alors le Jazz Studio d’Anvers, école de musique par laquelle sont passés certains membres de dEUS et Puggy.

Riche de ces expériences, Antoine monte "Coco Royal" : accompagné d’amis musiciens, il foule les scènes de France et de Belgique. "J’avais sans doute besoin de ça pour cacher la filiation. Il m’a fallu du temps pour arriver à un disque solo"

Cet album solo, Antoine en a composé les musiques dans sa maison d’enfance : si la famille a déménagé, elle a gardé la maison, où Antoine a niché son atelier. Ses musiques en poche, il a fait appel à une ribambelle d’auteurs doués : Jacques Duvall, parolier au CV impressionnant (Lio, Chamfort, Dani, Daho), le collaborateur de Bashung, M et Vanessa Paradis Marcel Kanche ou encore Jonathan d’Oultremont, Olivier Laage et le cinéaste Fred Perrot. A ce casting, il faut ajouter la participation du producteur magicien Renaud Létang (Feist, Katerine, Souchon…) et celles des musiciens Ludovic Bruni (Emilie Simon, Françoise Hardy…), Vincent Taeger (Oxmo Puccino, Saul Williams…) et Craig Walker (ex-chanteur d’Archive). Tout ce beau monde s’est retrouvé autour d’Antoine dans le mythique studio Ferber, où furent enregistrés les classiques de Gainsbourg et Nina Simone.

De ces sessions est né "Antoine / Chance", un premier album au charme fou, qui prolonge l’entente cordiale entre l’Angleterre et la France, reliant Radiohead et Michel Polnareff, les Innocents et Travis, Daniel Darc et Chris Martin. On y entend, portés par des mélodies soignées et des orchestrations racées, des petits tubes en puissance, des ballades à la mélancolie douce, des arrangements en dentelle, des romances langoureuses. Si l’ivresse est bel et bien le musicien s’est aussi offert un flacon étincelant : on doit à Renaud Létang et son équipe une production des plus élégantes.
 
Sur scène, Antoine Chance a assuré les premières parties de JP Nataf et Puggy, artistes avec lesquels il partage un sens du songwriting aiguisé et une certaine façon de bousculer les frontières.


Texte réactualisé le vendredi 25 octobre 2013.

Discographie

2013 : Fou