Carine Erseng

Si, dans la journée, Carine Erseng écoute Juliette, Zazie, Camille, Mathieu Boogaerts, Muse... à son public du soir elle offre Brel, Barbara, Aretha Franklin. Ayant quitté tôt l'école et sa famille, Carine s'installe à Paris. Elle travaille dans un bar de Chantilly contre la promesse d'y chanter deux fois par semaine. Très vite, elle troque le comptoir pour la scène et devient l'habituée des nombreux cabarets de Saint-Germain-des Prés, dans lesquels elle interprète le répertoire des artistes phares de la chanson française qui répondent à son énergie et à son amour des mots. Elle apprend vite, travaille beaucoup et peu à peu ses propres chansons naissent, comme si elles existaient déjà. Carine aime particulièrement l'instantané, le spontané. Le public l'adopte, la vente de ses premiers albums auto-produits rencontre du succès. Le bouche-à-oreille la fait monter sur les plus belles scènes parisiennes, premières parties au Zénith, au Casino de Paris, concerts à travers l'Hexagone.

Mais la jeune chanteuse se lancera un nouveau défi et décide de passer la vitesse supérieure. Pour se faire connaître, reconnaître, quoi de mieux que le prestigieux music-hall du boulevard des Capucines ? Après avoir vendu à l'avance les places à son public des cabarets, après avoir monté une société de productions et rencontré le directeur de l'Olympia Arnaud Delbarre, qui croit à son projet, elle se retrouve le 17 mars 2008 sur scène face à 2 000 spectateurs avec un album tout neuf “La vitesse supérieure“(Polydor / Universal). Cet album est celui d'une chanteuse de rue, ambiance nomade appuyée par un swing manouche. Son parcours est celui des cabarets, l'artiste y a puisé beaucoup d'audace et d'énergie.