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1966 / 1982 : artiste à mi-temps
Jean-Jacques Goldman naît à Paris le 11 octobre 1951. Ses parents, Alter Goldman et Ruth Ambrunn, immigrés juifs polonais, s’installent, au lendemain de la guerre, dans une banlieue parisienne et fondent une famille de quatre enfants.
Le troisième de la fratrie, Jean Jacques Goldman, est un brillant étudiant. Diplômé d’HEC et de l’EDHEC, il excelle aussi dans la pratique du violon et de la guitare. Adolescent, il joue dans deux groupes « The Red Mountain Gospellers », parrainé par la paroisse de Montrouge, et les « Phallansters ».
Après son service militaire, Jean-Jacques Goldman décide, contre toute attente, de reprendre le magasin d'articles de sport de ses parents. Parallèlement, il participe au groupe les « Taï-Phong » avec lesquels il enregistrera, de 1975 à 1980, quatre albums en anglais. Il effectue, par ailleurs, ses premiers essais en solo et enregistre trois 45 tours, interprétés, cette fois, en Français, qui passeront inaperçus.
Jean-Jacques Goldman est alors un artiste à « mi-temps » et continue son activité de vendeur. Il refuse même de partir en tournée avec le groupe pour ne pas perturber son quotidien. Jean-Jacques Goldman s'investit, certes, dans son activité musicale, mais il est avant tout un père de famille responsable.
Après la dissolution, en 1980, des Taï-Phong, Jean-Jacques Goldman rencontre son premier succès en composant, pour les besoins d'un concours, des chansons pour une jeune interprète. Lauréate à plusieurs reprises, elle remporte le premier prix et enregistre son premier 45 tours, signé par Jean-Jacques Goldman.
Rapidement, il est sollicité par de nombreux éditeurs qui reconnaissent son talent d’auteur. Parmi eux, Marc Lumbroso lui offre son premier contrat d'interprète solo. Son premier album éponyme, qui paraît en 1981, connaît un succès fulgurant. Le premier extrait « Il suffira d'un signe » s’écoule à près de 500 000 exemplaires.
1982/1990 : le grand frère d’une génération
Ce n'est qu'après de mûres réflexions, et plus d'un million d'albums vendus, que Jean-Jacques Goldman décide, en 1982, de se consacrer exclusivement à la musique et de renoncer à son emploi dans le magasin de sport familial.
Jean-Jacques Goldman devient la coqueluche des adolescents qui apprécient à la fois sa sincérité et son naturel ; plus qu'une idole, il est le grand frère d'une jeune génération. Ses trois albums suivants rencontreront un succès toujours croissant, et toucheront un public de plus en plus large.
Vedette de la chanson française, Jean-Jacques Goldman refuse, pourtant, le star-system et n'adhère pas aux règles du « show business ». Il préserve sa vie privée, et n'accorde que de rares interviews. Quant à ses apparitions médiatiques, elles sont souvent liées à des évènements humanitaires. En 1985, à la demande de Coluche, il écrit et enregistre « La chanson des restos », l’hymne des Restos du Cœur.
En 1986, Jean-Jacques Goldman reçoit le prix de « L’artiste masculin de l'année » lors des Victoires de la musique. En 1987, son cinquième album « Entre gris clair et gris foncé », dont est extrait « Elle a fait un bébé toute seule », se classe n°1 au top album pendant quatre mois.
1990 / 2003: du « Singulier » au « Pluriel »
Au plus haut de sa carrière, Jean-Jacques Goldman ressent, pourtant, le besoin de changer de voie. Il renoue avec ses premières amours en formant un trio avec Carole Fredericks et le guitariste Michael Jones. De cette association naîtront plusieurs albums dont « Rouge », enregistré avec le concours des chœurs de l'armée rouge. Les plus grands succès du trio seront réunis dans un album « Pluriel » qui paraîtra en 2000.
En 1993, Jean-Jacques Goldman choisit d'associer son talent de compositeur et de réalisateur à celui d'autres artistes ; il écrit « Il me dit que je suis belle » pour Patricia Kaas, puis, l'album « Aïcha », en 1996, qui lancera la carrière française de Khaled.
Il produit, enfin, les albums de Johnny Hallyday « Lorada » et de Carole Fredericks « Springfield ».
On note surtout sa collaboration avec Céline Dion, pour laquelle il écrit, compose et réalise les albums « D'eux » et « S'il suffisait d'aimer » qui connaîtront un succès international.
En 1996, paraît l’album « Singulier » qui réunit tous les plus grands succès de la carrière solo de Jean-Jacques Goldman. En 1997, il enregistre, pour le plus grand plaisir de ses fans, un nouvel album « En passant » qui s’écoulera à plus de 1 250 000 exemplaires.
En 2001, Jean-Jacques Goldman présentait son tout nouvel opus « Chansons pour les pieds », un album florilège des musiques qui ont influencé l’artiste tout au long de sa carrière : la musique celtique, le disco, le rock…
2003 / 2013 : artiste discret
En juin 2003 paraît l’album « Un tour ensemble », enregistré lors de la tournée 2002. Après « Et l’on n’y peut rien », premier titre extrait de l’album, Jean-Jacques publie une toute nouvelle version de « Envole-moi », un de ses tous premiers tubes écrit en 1984.
Après être resté discret pendant dix ans, Jean-Jacques Goldman fait une entrée fracassante, en août 2013, dans le classement des personnalités préférées des Français en montant sur la plus haute marche du podium. Sondage réalisé par l' Institut français d'opinion publique (IFOP) pour le JDD.
1981 : Jean Jacques Goldman
1982 : Jean Jacques Goldman
1984 : Positif
1985 : Non homologué
1986 : En public
1987 : Entre gris clair et gris foncé
1989 : Traces
1990 : Bande originale du film “L’union sacrée“
1990 : Frederick-Goldman-Jones
1991 : L’Intégrale 81 – 89
1992 : Sur scène
1993 : Rouge
1995 : Du New Morning au Zénith
1996 : Singulier
1999 : Bande originale du film “Astérix“
1997 : En passant
1999 : Tournée 98
2000 : Pluriel
2000 : L’Intégrale 90 – 00
2001 : Chansons pour les pieds
2003 : Un tour ensemble