Lââm

Lââm débute sa carrière comme choriste de Mariah Carey sur la scène du Palais Omnisport de Paris Bercy. Puis elle accompagne Michael Bolton. De petits boulots en auditions, de concerts en collaborations, Lââm finit par se faire remarquer. Mais ce n’est qu’en 1999 avec la reprise de la chanson de Michel Berger « Chanter pour ceux » qu’elle se fera connaître du grand public. Dans la foulée, elle publie son premier album : « Persévérance ».

Assoiffée de projets, elle sort son second opus « Une vie ne suffit pas » en 2001 et elle décroche dans la foulée un disque d’or avant un passage à l’Olympia. En 2002, elle se lance dans l’aventure « Cindy, Cendrillon 2002 », un opéra-pop - comme son auteur, Luc Plamondon, aime le définir. Un succès certes minime, mais c'est une expérience que Lââm ne regrette pas. « Cindy a été une belle aventure qui m’a appris beaucoup, surtout vocalement », confie-t-elle.

Lââm rebondit très vite car elle ne veut pas se laisser enfermer dans une caricature d’elle-même et sait jouer de son image : vous avez connu une Lââm extravagante, qui porte des chapeaux excentriques, une femme réputée pour son franc-parler. Pour la sortie de son troisième album, la chanteuse fait peau neuve et nous revient naturelle. Et son nouvel album éponyme semble être celui qui lui ressemble peut-être le plus.

Les deux premiers singles qui en sont extraits - “On pardonne“ et “Tu es d'un chemin“, deux titres signés Jean-Jacques Goldman – sont déjà des succès. Outre Jean-Jacques Goldman, Lisa Stanfield, Rod Temperton, compositeur de Michael Jackson et Niklas Flyckt (qui avait mixé Toxic pour Britney Spears) y ont participé. Le résultat : un album éclectique, où la chanteuse alterne Soul, rock, R’n’B et ballades.