Musique

Lenine

Nationalité
Brésil
Share

Biographie

« Lenine prend le monde, le jette dans un chaudron, remue le bouillon et avale le tout » (Lena Frias, Jornal do Brasil). La bouillonnante musique de Lénine ne peut laisser insensible.

Dans les années 80, le public brésilien voit débarquer sur scène ce jeune homme un peu fou aux cheveux en bataille, équipé de grosses caisses et mêlant les sonorités électriques incendiaires du rock aux rythmes de « maracatu », typiques du Nordeste. Lenine est né à Recife, la capitale de l’Etat du Pernambuco et y a vécu toute son enfance.

Depuis vingt ans, il vit à Rio, au pays du samba auquel il s’est parfaitement intégré. Sa musique se colore d’ailleurs de ces sonorités. Connu depuis longtemps dans son pays pour ses compositions pour Gilberto Gil, Dionne Warwick ou encore Sergio Mendes, Lenine a fait ses premiers pas sur les scènes internationales il y a moins de dix ans.

En 1996, il s’associe au percussionniste Marcos Suzano pour l’album « Olho de peixe ». Il se fait ainsi remarquer en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. En 1998, sort son premier album solo, « O Dia Em Que Faremos Contato » et découvre le public français à l’occasion d’une carte blanche offerte à Caetano Veloso par la Cité de la Musique à Paris.

L’année suivante son disque « Nao pressão » et ses concerts enflammés, l’aident à conquérir une audience européenne de plus en plus large et admirative. Il revient en 2002, avec l’album « Falange Canibale », sur lequel il invite Eumir Deodato, Ani di Franco, Régis Gizavo ou encore Doctor L. Parce qu’il entretient aujourd’hui une relation particulière avec la France, il sort en 2005, un live enregistré à la Cité de la Musique.

C’est aussi pour cette raison qu’en cette année du brésil, Gilberto Gil, ministre de la culture lui a confié la réalisation de l’hymne « Sob o mesmo ceú ». Même s’il a quitté sa ville natale, celui qui dans la lignée du mangue beat, revisite la MPB à coups de guitares électrifiées voir de sonorités hip-hop, n’oublie pourtant pas ses racines. Chaque année, quand vient l’heure du carnaval, il fait ses valises et part retrouver à Recife son bloco le « Quanta Ladeira ».

Discographie

2002 : Falange Canibal (BMG)

1999 : Nao Pressão (BMG)

1998 : O Dia Em Que Faremos Contato (Totem Records)