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Maxime Le Forestier naît à Paris le 10 février 1949. Dès l’âge de six ans, il s’initie au violon sous la houlette de Catherine, sa sœur aînée.
Adolescent, il se passionne pour la littérature et découvre la poésie de Georges Brassens. Comme son idole, il écrit ses premières chansons et s’accompagne à la guitare.
Elève indiscipliné, il sera renvoyé du lycée Condorcet de Paris, à la fin de son année de première. L’occasion pour Maxime Le Forestier de se lancer réellement dans la musique. Avec Catherine, son aînée, ils forment un tandem et se produisent dans les cabarets parisiens.
En 1969, une rencontre fortuite avec le chanteur Georges Moustaki leur ouvre de nouveaux horizons artistiques. Celui-ci proposera aux jeunes artistes d’interpréter quelques-uns de ses plus beaux textes comme «Ma liberté» ou «Ma solitude». Dans la foulée paraît le premier 45 tours du duo, publié dans l’une des plus grandes maisons d’éditions.
La même année, Maxime Le Forestier est appelé sous les drapeaux et incorporé chez les paras. Militaire la journée, il consacre ses soirées et ses temps libres à la chanson.
Un an plus tard, libéré de ses obligations, Maxime et sa complice Catherine s’envolent pour les Etats-Unis ; ensemble, ils s’installent dans une communauté hippie à San Francisco.
De retour à Paris, Maxime Le Forestier enregistre un 45 Tours en solo. Sa sœur Catherine publie, quant à elle, un album.
En 1973, l’artiste rencontre ses premiers grands succès populaires avec la parution des titres «Mon frère», «Education sentimentale, «San Francisco» ou «Le parachutiste». Maxime Le Forestier devient, à cette époque, l’icône d’une jeune génération révoltée et anti-conformiste.
En 1973, il sort son second album et connaît un succès similaire. L’année suivante, il entame une série de concerts donnés à guichets fermés. S’il est plébiscité par le public, Maxime Le Forestier est très souvent critiqué pour ses engagements politiques. L’artiste poursuivra néanmoins sa carrière et enchaînera les productions d’albums à succès.
En 1982, Maxime Le Forestier entame une longue tournée à l’étranger qui le mène en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, au Liban et s’achève sur la scène de Bobino à Paris.
En 1984, il publie l’album «Les jours meilleurs» qui, cette fois, ne rencontre pas le succès escompté. Le public, lassé, ne soutient plus l’artiste jugé démodé.
Après une traversée du désert, Maxime Le Forestier enregistre, en 1988, le titre «Né quelque part» qui marque le grand retour de l’artiste sur la scène française. Dans la foulée il publie «Ambalaba», autre énorme succès. L’année suivante, il se produit sur la scène du Bataclan devant un parterre déchaîné. Ovationné, Maxime Le Forestier teste sa population retrouvée.
En 1995, il signe les titres «Passer ma route» et «Chienne d’idée», deux nouveau succès.
En 1996, il rend hommage à son idole Georges Brassens en publiant un coffret de quatre albums, florilèges des plus grands succès de l’artiste.
En 1999, Maxime Le Forestier part en tournée pour un «Tour de chauffe», accompagné de son ami guitariste Jean Félix Lalanne. Ensemble, ils revisitent quelques-unes de ses plus belles créations.
Artiste humaniste et engagé, Maxime Le Forestier participe à chacun des concerts donnés au profit des «Restos du cœur» ; il fut, d’ailleurs, l’un des premiers artistes à s’être impliqué dans l’épopée des enfoirés.
En 2000, il soutient également l’association «Sol en Si» qui vient en aide aux enfants atteints du Sida.
Parallèlement, il poursuit sa carrière et publie un nouvel album «l’Echo des étoiles» écrit au cours de ses nombreux voyages.
L’été 2001, Maxime Le Forestier retrouvait ses amis Jean-Félix Lalanne, Michel Haumont et Manu Galvin, trois guitaristes de renom, pour une série de concerts acoustiques. Au terme d’une tournée triomphale, Maxime Le Forestier publie un album Live baptisé «Plutôt guitare». Cet opus réunit un florilège des titres de l’artiste revisités dans une version «guitare-voix».
Fidèle à sa guitare et à son histoire, Maxime Le Forestier décide en 2005 de revisiter l’œuvre de Georges Brassens. Une interprétation toute personnelle qui donne lieu à la publication d’une intégrale de neuf CD, d’un cahier de leçon de musique et d’un DVD.
Maxime Le Forestier a signé tous les textes de son nouvel album original intitulé “Restons amants“, composé notamment d’un duo avec Emmanuelle Béart.
@font-face {"Calibri"; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 115%; font-size: 11pt;"Times New Roman"; }div.Section1 { page: Section1; }En 1972, le jeune Maxime Le Forestier sort son premier album sous le label Polydor. Sans titre, ce 33 tours contient des chansons qui deviendront les succès à tour de rôle : « San Francisco », « Mon frère », « Education sentimentale », « Fontenay-aux-Roses », « Parachutiste », « Comme un arbre » et bien d’autres. Vendu à plus d’un million d’exemplaires, l’album devient culte. Il aura été la bande-son de toute une génération, laquelle l’a transmis à ses enfants et petits-enfants. Le premier tube de ce disque majeur s’intitule « San Francisco ». Maxime Le Forestier a écrit cette chanson dans la maison familiale de Saint-Ouen, mais elle lui a été inspirée par un voyage initiatique à l’ombre du Golden Gate : San Francisco était alors l’une des destinations hippies les plus prisées.
Au printemps 2011, cela fait 40 ans que Maxime Le Forestier a fait le séjour sur la Côte Ouest. Il a toqué à la porte d’une maison bleue, celle de la chanson, peuplée de « cheveux longs, de grands lits et de musique ». Quarante ans plus tard, comme il le prophétisait en vers, la maison bleue est toujours debout. Problème : la façade du numéro 3841 de la 18e avenue est devenue verte ! Erreur, étourderie, maladresse ? Qu’importe puisque pour célébrer cet anniversaire (40 ans, le bel âge), elle s’apprête à recouvrer ce bleu qui la fit connaître. Il en va de la préservation du patrimoine français à l’étranger ! Pour cette belle histoire tous les moyens sont mis en œuvre pour redonner à la maison sa couleur d’origine.
A cette occasion, un certain nombre d’événements sont mis en œuvre : l’album de 1972 est réédité avec des inédits et des raretés, l’album « La Maison Bleue » : qui fit connaître l’artiste en 1972/1973, sera entièrement réinterprété par des artistes Polydor, de Calogero à Adamo, de Juliette à Emily Loizeau, de La Grande Sophie à Ayo et Féfé. Un documentaire va même être tourné lors d’un voyage à San Francisco de l’artiste qui racontera l’aventure hippie vécue dans ces années 70. Sans compter un concert à SF le 24 juin et les Francofolies de la Rochelle le 16 juillet…
Maxime Le Forestier a une actualité plus que chargée ! De quoi aller se ressourcer dans La Maison Bleu !
Presque six ans après Le Cadeau, Maxime Le Forestier revient avec un nouvel album. Une dizaine de nouveaux titres poétiques, réalistes ou ironiques – une moisson riche et limpide, avec son élégance coutumière et sa chaleur consolante.Dix chansons qui apparaissent dès maintenant dans une forme très proche de celle qu’elles auront sur scène. Pas d’arrangements orgueilleux, pas de grands gestes orchestraux. Pas trop de paraître.
2019 : Paraître ou ne pas être
2013 : Le Cadeau
2008 : Restons amants
2000 : L'Écho des étoiles
1995 : Passer ma route
1991 : Sagesse du fou
1988 : Né quelque part
1986 : After Shave
1983 : Les Jours meilleurs
1981 : Dans ces histoires…
1980 : Les Rendez-vous manqués
1978 : Maxime Le Forestier no 5
1976 : Hymne à sept temps
1975 : Saltimbanque
1973 : Le Steak
1972 : Mon frère
1969 : Deux 45 tours