Ce Liègeois d'origine a appris la musique en reprenant, avec des copains de fac, les classiques anglais des sixties : Beatles, Kinks ou Rolling Stones. S'il confesse aussi un goût pour les rythmes africains et s'il s'autorise sur scène de petits déhanchements, ce sont toutefois les auteurs compositeurs qui font sa préférence, quelle que soit leur langue. Il a grandi au son de Barbara, Ferré, Brassens, Brel...
Installé désormais à Bruxelles il s'est taillé une belle réputation de chanteur pop pointu et décalé qui mêle sans complexe les sons des années 1960 et 1980.
Son premier album À la vie à la mort raconte une histoire de voyages et de rencontres, de temps apprivoisé pour enregistrer à son rythme. Mais il y a aussi une préhistoire, celle du groupe Eté 67, dix ans d'une belle aventure de jeunesse, marquée par deux albums d'un rock énergique et racé. À l'hiver 2012, il est temps de passer à autre chose, à d'autres horizons. Ceux du Danemark, d'abord, où Nicolas vit pendant une année. Avec une guitare acoustique, un clavier Casiotone et du matériel rudimentaire, il y enregistre une série de prises solitaires et artisanales qui seront l'ossature de son premier album.
C'est avec une douzaine de chansons qu'il rentre en Belgique à Bruxelles. Une équipe prend forme avec le bassiste écossais Ted Clark et le batteur Morgan Vigilante : Pierre Van Braekel manager de Girls in Hawaii ; Grégoire Maus éditeur des disques de Stanley Brinks, qui le conseille et l'approvisionne en découvertes ; Julien Rauïs ingénieur du son et DJ Bruxellois, qui va coproduite l'album en construisant autour du matériau existant. L'enregistrement à lieu dans la campagne Bruxelloise.
(Texte réactualisé le 7 février 2017)
Crédit photos Lara Gasparotto