Désignée « artiste à suivre » par Spotify France Désignée « Artiste à suivre en 2016 » par Purecharts, P'titblog Désignée « artiste coup de cour » par Madame Figaro, Ouest France, Guitarist Acoustic, RTL, Vevo + De 25 1ères parties en 2015 et tout autant déjà en 2016 d'artistes de renom : Vianney, Coeur de Pirate, Angus & Julia Stone, Louane, Camelia Jordana, Yael Naim, Pierre Lapointe. Programmée aux Francofolies de la Rochelle Déjà plus de 1 Million de vues sur ses vidéos Youtube.
« Grandir, c’est décevoir un peu » chante Pomme dans “Comme si j’y croyais”. Pourtant, elle fait exactement le contraire. Plus elle grandit (et elle n’a que 20 ans), plus elle enchante, surprend, et surtout n’en fait qu’à sa tête.
Après “En Cavale”, un premier EP remarquable paru il y a un an, elle part seule sur les routes et par les trains, sa guitare et son auto harpe sous le bras, pour partager ses chansons, crânement, tel un elfe à la personnalité déjà mature.
C’est ainsi sur une centaine de dates, quelques-unes en tête
d’affiche, la plupart en lever de rideau parfois dans des
Zénith bondés (pour Vianney, Louane, Olivia Ruiz, Cœur de
Pirate, Benjamin Biolay, Yael Naim…) que sa candeur et sa détermination conquièrent peu à peu ce public venu applaudir les chanteurs populaires.
Au bout de ce marathon modeste, et avant d’en reprendre un nouveau, Pomme enregistre son album, “À peu près”, en binôme avec un duo de réalisateurs, Benjamin “Waxx” Hékimian et Matthieu Joly.
Elle travaille sur un catalogue de chansons écrites par elle ou pour elle, auquel s’ajoute une exception, “A Lonely One”, signée Don Cavalli, dont les mots en anglais qui ne racontent cette fois pas l’amour auront eu raison d’elle.
Avec ses complices, elle réfléchit, teste, et trouve des arrangements qui vont de l’épique au dépouillé, prouvant qu’une appartenance folk n’empêche pas de surfer sur la pop avec aisance. Elle joue de ses trois instruments (guitare, violoncelle, auto-harpe), donne de l’espace au territoire supposé confiné de l’acoustique (en posant un basson sur “Ceux qui rêvent”, par exemple) et assume de ne rentrer dans aucune une case. Ni celle du post-folk chlorotique. Ni celle d’une pop contemporaine rigidifiée par ses gimmicks dance.
Mais ce que l’on retiendra et qui transcende “À peu près”, c’est la voix de Pomme : étonnamment mature, nuancée, chaude et sensuelle. De cet organe rare, elle caresse des mots simples pour faire du quotidien une poésie touchante. Si elle chante aussi l’insomnie, ou des sentiments parallèles, l’amour est l’ingrédient majeur d’un album vitrine des tourments du cœur et des sens.
Ici, on y embrasse des filles et des garçons. Les histoires se racontent au fil des titres et l’on se surprend bien vite à s’approprier la “Même robe qu’hier”, à fredonner “Comme si j’y croyais”, à s’attarder à “La Gare”, ou à s’émouvoir de “Là-haut”… “Pauline”, elle, est un hommage racé au “Jolene” de Dolly Parton : même thème (mais d’une écriture plus incisive), et mélodie imparable, pour un jeu de rôle que Pomme s’amuse à interpréter comme un sitcom accrocheur. Même si elle écoute moins de country ces temps- ci, elle garde un tropisme prononcé pour la musique du cœur américaine.