Zaza Fournier est née à Paris d'un papa prof de linguistique et d'une maman graphiste. Une enfance tranquille, entourée de livres et de disques, qui lui donnent envie d'apprendre le violon (dix ans de cours...) et d'étudier le théâtre. Mais c'est de l'accordéon qu'elle tombe amoureuse, par le biais d'une tante mélomane. Entre études et petits jobs, elle décide soudain, d'aller chanter dans la rue, armée de son fidèle compagnon à boutons et soufflets. Elle fait la manche sur la place Beaubourg, on la remarque, on lui propose de jouer dans les bars, parfois devant trois piliers de comptoir.
Sa rencontre avec le producteur-arrangeur Jack Lahana et le musicien Rob feront le reste. Premières maquettes, premiers contrats. Aujourd'hui, là voilà qui publie enfin l'album dont elle a toujours rêvé. Un disque dense et doux, lyrique et énergique, où domine une voix à la fois rauque et sensuelle, forgée aux concerts de rues.
Accompagnée de son accordéon et de ses compositions enregistrées sur son Ipod, elle arpente rues, bars et cafés-concerts. Auteur, compositeur interprète, Zaza se situe dans la filiation de la chanson réaliste, dans la lignée des Piaf, Fréhel et Damia, auxquelles elle insuffle une dose de rock’n roll sous perfusion directe d’Elvis Presley, Carl Perkins ou Johnny Cash. Ses chansons abordent avec des mots vrais, sans « chichis » des thèmes universels (la vie à deux, les baisers d’un soir, les désillusions et les rêves aussi…) qu’elle s’approprie avec humour.
En 2011, son deuxième album "Regarde-moi" reprend la même recette pour un album aussi piquant que tendre aux sonorités plus pop et abouties.
Elle marque son retour en 2015 avec "Le départ", album qui démontre encore sa grande inventivité pour les mots et la musique. Pour l'occasion, elle s'associe avec le producteur et musicien britannique MaJiKer.
Texte réactualisé le 24 août 2015
Crédit photo : Nicolas Mithois