Paroles de la chanson
Regarde-moi !
Je suis la France d’en bas,
Le chômage et la crise mec c’est moi qui la combat,
Je vis au quotidien ce que tu ne connais pas,
Que tu ne comprends pas,
Juste en bas de chez toi.
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Hé-hé (hé-hé) ! Ouh-ouh (ouh-ouh) !
J’ai grandi loin des milieux aisés,
Avec des parents qui ne parlaient pas un mot français,
Des problèmes financiers,
Qu'obligeaient le daron à rentrer du chantier avec le dos cassé,
Pour être sûr de n' plus croisé les huissiers,
Pour pouvoir les aider, j’ai taffé au lycée,
Car on m’a toujours dit qu’ les diplômes ram'nait un métier,
J’ai passé mes soirées à bosser d'arrache-pied,
Jusqu’au jour où j' réussis mes exam’ avec succès,
La fierté d' la famille, j’étais la lueur d’espoir pour enfin leur faire quitter la cité,
Mais malgré mon CV,
Toutes les portes se fermaient,
Ils disaient trop qualifié,
Moi j' dirais trop bazané,
J' me suis mis à bosser,
Agent d’ sécurité,
C’était provisoire pour assurer l’arrivée du bébé,
Mais les années passaient,
Les factures entassaient,
J' suis rentré dans une banque cagoulé et j’ai crié.
Regarde-moi !
Je suis la France d’en bas,
Le chômage et la crise mec c’est moi qui la combat,
Je vis au quotidien ce que tu ne connais pas,
Que tu ne comprends pas,
Juste en bas de chez toi.
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Hé-hé (hé-hé) ! Ouh-ouh (ouh-ouh) !
J’ai grandi loin des milieux aisés,
Complètement français,
De parents divorcés,
À cause d’un père aux penchants alcoolisés,
J'ai dû stopper les études pour mieux aider la Mama,
À payer les couches de Joanna,
Ma petite sœur à moi, mon bijou, mon carma,
Celle qui me redonne le sourire quand ça va mal,
Je la voyais déjà médecin ou avocat,
Mais le destin a fait pour ma sœur un autre choix,
À 16 ans un bébé,
Un loyer à payer,
Le père qui s’est barré,
De peur d’assumer,
Des dettes plein le cerveau,
Toujours pas de boulot,
Pour payer le lait, les couches de ce petit marmot,
Elle se met à tizé,
Pour pouvoir oublier,
Les neurones explosés,
À force de fumer,
Un soir de juillet le ventre plein de cachets,
Sur le répondeur des pompiers, elle se met à crier.
Regarde-moi !
Je suis la France d’en bas,
Le chômage et la crise mec c’est moi qui la combat,
Je vis au quotidien ce que tu ne connais pas,
Que tu ne comprends pas,
Juste en bas de chez toi.
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Hé-hé (hé-hé) ! Ouh-ouh (ouh-ouh) !
Moi, j’ai grandi dans un milieu aisé,
Famille embourgeoisée,
J’ suis l’ héritier d’une famille richissime dans le 16e,
Délégué dans une école privée,
Diplômé sans forcer,
Grâce aux dons annuels de mon padre,
Toujours bien sapé,
Dior, Armani ou bien Dolce,
J’ fais le tour du monde en jet privé,
J’ fais sauter mes PV
Car j’ déjeune à l’Élysée,
Je passe mes soirées au coste, les narines enfarinées,
J’ collectionne les nanas,
Les belles Rihanna,
Célibataire à vie, j’ l’avais dit à Joanna,
Mais elle m’a ramené
Un tout petit bébé,
M’a dit qu’il était de moi, et qu’il fallait l’assumer,
Bien sûr j' l’ai quittée
Et sans me retourner,
Mais ce soir-là elle m’appelle le ventre plein de cachets,
Pour la calmer, je suis parti voir mon banquier,
Un gars cagoulé est rentré m’a braqué puis à crier.
Regarde-moi !
…
Regarde-moi !
Je suis la France d’en bas,
Le chômage et la crise mec c’est moi qui la combat,
Je vis au quotidien ce que tu ne connais pas,
Que tu ne comprends pas,
Juste en bas de chez toi.
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Regarde-moi !
(Ouais-ouais regarde-moi-moi !)
Hé-hé (hé-hé) ! Ouh-ouh (ouh-ouh) !
Yeah !
Maison production
EMI Music